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Hart Devitt

University of New Brunswick

Hart Devitt is the Director of Research and Innovation Partnerships at the University of New Brunswick.  His experience facilitating university research collaborations includes a decade with the University of New South Wales and 14 years with UNB to bring applied, innovative solutions to industry. He has a broad perspective on academic/industry/community partnerships in the region and a detailed knowledge of the Canadian funding landscape that provides project support. (Research Partnerships website here)


Quel a été votre parcours professionnel avant de vous joindre à Springboard?

En l’an 2000, j’ai commencé à travailler auprès des Research Services Offices à la University of New South Wales, en Australie, où je jouais le rôle de gestionnaire des services préalables à l’adjudication. J’appuyais également la rédaction de demandes de subvention. Je me suis familiarisé avec l’administration de recherche et j’ai amélioré les compétences générales dont j’avais besoin pour remplir mon rôle de gestionnaire.

Je suis revenu au Nouveau-Brunswick en 2008 et j’ai été embauché par l’Université du Nouveau‑Brunswick (UNB). Je passais la moitié de mon temps à fournir des services préalables à l’adjudication de contrats et l’autre moitié, à fournir des services à l’industrie et au gouvernement dans le cadre de la mission de développement communautaire de l’UNB. Par la suite, je suis passé des fonctions préalables à l’adjudication de contrats à celles d’agent de liaison avec l’industrie, et je suis devenu membre officiel de Springboard.

Vous évoluez donc auprès de Springboard depuis un certain nombre d’années. Comment le réseau a‑t‑il changé au fil du temps?

Je me souviens que, au cours des premières années, les liens entre les membres n’étaient pas aussi étroits. Je pense que le groupe est devenu plus à l’aise lorsque de nouvelles idées et perspectives se sont ajoutées au réseau. Le fait d’avoir un groupe cohésif et le soutien du bureau central et de collègues suscite un sens communautaire parmi les membres.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de cet esprit communautaire?

Nous en avons été témoins lors de l’établissement du Marine Additive Manufacturing Centre of Excellence (MAMCE), qui comprend certains membres de Springboard, notamment le Collège communautaire du Nouveau‑Brunswick (CCNB), le New Brunswick Community College (NBCC), le Nova Scotia Community College (NSCC) et nous.

Afin d’établir ce centre et de trouver un modèle de travail pour atteindre notre objectif, notre équipe s’est vraiment fiée aux collègues de l’UNB et au réseau complet de Springboard pour appuyer les étapes de mise sur pied du centre.

De façon plus générale, comment est-ce que le réseau vous aide? 

Il peut être très difficile pour toute personne faisant du développement des affaires au nom d’un établissement d’intégrer une nouvelle ville, un nouveau secteur ou un nouvel écosystème sans avoir de connaissances préalables. Il est donc très utile d’avoir des collègues dans d’autres villes qui vous sensibilisent à l’écosystème d’une ville ou d’une région quand vous essayez d’établir de nouveaux liens.

Quel type d’incidence l’UNB a-t-elle sur la région jusqu’à maintenant? 

Je pense que l’UNB a surtout réussi à fusionner nos secteurs de recherche les plus solides en des domaines prioritaires qui profitent maintenant du soutien du gouvernement provincial, par exemple la cybersécurité. Cette dernière a commencé à l’université, mais elle est devenue un domaine prioritaire pour le gouvernement provincial. L’UNB est désormais reconnue pour son expertise en cybersécurité, en partie en raison du soutien à la recherche du gouvernement provincial.

Quels sont les nouveaux secteurs sur lesquels vous vous penchez maintenant? 

Nous venons de constater la même situation avec le portefeuille du cannabis. Il commence à y avoir de l’expertise, non seulement à l’UNB, mais aussi à l’Université de Moncton (UdeM) et à d’autres endroits dans la province. L’appui que nous avons reçu du gouvernement provincial nous a permis d’avancer plus rapidement dans ce secteur que ce que nous avions prévu.

De quelles organisations provinciales avez-vous reçu du soutien jusqu’à maintenant? 

L’organisme BioNB est un très bon système de soutien qui nous a permis de nouer des liens avec l’industrie du cannabis parce qu’il travaille en étroite collaboration avec le secteur. Nous avons également reçu beaucoup de soutien d’Opportunités Nouveau-Brunswick (ONB), qui a attiré des producteurs autorisés (PA) à la table. ONB nous a présentés à ces derniers et nous a sensibilisés à leurs défis en matière de recherche.

Nous avons maintenant un intérêt externe accru de la part de pays comme l’Israël et les États-Unis ainsi qu’au sein du pays. Nous recevons des invitations, pas seulement nos chercheurs, à des conférences d’affaires, pour faire partie de panels. On nous demande aussi pourquoi le Nouveau-Brunswick réussit si bien dans le secteur du cannabis.

Comment le réseau Springboard profitera-t-il du travail du Nouveau-Brunswick dans le secteur du cannabis?   

Il existe de nombreuses façons de communiquer cette information à l’échelle du réseau parce qu’un seul établissement n’a pas toute l’expertise. En gardant nos membres informés de ce que nous faisons sur le plan du portefeuille du cannabis, le reste de nos membres peuvent trouver des façons au moyen desquelles leurs chercheurs peuvent profiter de ces réussites.

Avez-vous un bon exemple de ces possibilités?

Le marché des produits comestibles de cannabis en est un bon exemple. Ce Noël (2019), il y aura une nouvelle réglementation à ce sujet et je sais que l’UNB n’a pas beaucoup de scientifiques du domaine de l’alimentation, mais que l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (UPEI) et le Holland College ont une grande expertise dans ce secteur. J’espère donc que les voies de communication resteront ouvertes pour nous assurer que tous les membres de Springboard voient les nouvelles possibilités pour les chercheurs.

Quelle est la valeur de Springboard pour vous aujourd’hui?

Le réseau me permet de rester à l’affût du prochain changement. Nous avons discuté de certains portefeuilles, que ce soit la fabrication additive ou de pointe, ou encore le cannabis, mais nous devons être en amont du prochain gros changement. Je pense que le fait d’avoir un aperçu régional et de pouvoir compter sur des collègues régionaux constitue la meilleure façon de savoir à quoi ressemblera le prochain gros changement et de nous y préparer.