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Mot de passe perdu?

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Matthew Douglass

Responsable Du Transfert De Technologies

Matt Douglass has been with the University of New Brunswick’s Research & Innovation Partnerships group since 2017 as a Technology Transfer Officer. He is responsible for facilitating research collaborations between industry and UNB researchers. He holds two master’s degrees from UNB, History and Business. Matt’s usual areas of engagement are in the Entrepreneurship, Healthcare (Aging), Cybersecurity, Ocean, and Aerospace domains, and he is an active member of the Atlantic Canada Aerospace and Defence Association. (Research Partnerships website here) (Alternate Twitter here)


Parlez-nous de ce que vous avez étudié avant de vous joindre à l’équipe d’UNB.

J’ai d’abord décroché un baccalauréat ès arts avec mention en histoire et une concentration en études militaires et stratégiques (et une mineure en production dramatique!). Puis, j’ai terminé une maîtrise en histoire militaire, dont la thèse a servi de fondement à un livre qui a été récemment publié dans le cadre de la série de projets de Goose Lane et du Centre Gregg sur le patrimoine militaire au Nouveau-Brunswick. Enfin, j’ai obtenu une maîtrise en administration des affaires avec concentration en entrepreneuriat.

Quand je me suis joint à l’équipe du Bureau des services de recherche (ORS) d’UNB, j’ai pu me servir de ces expériences universitaires. J’ai commencé par un mandat d’un an, mais mon rôle a évolué au fil de projets qui dépassaient le cadre du poste initial, et je travaille donc au Bureau des services de recherche depuis 2017.

Quel est le sujet de votre livre?

Je me suis penché sur l’histoire opérationnelle des rangers du Nouveau-Brunswick pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était une compagnie de soutien de mitrailleuses et de mortiers lourds indépendante qui fournissait une puissance de feu supplémentaire aux unités d’infanterie de la 4e Division blindée canadienne dans le nord-ouest de l’Europe.

Le livre explique aussi le déploiement de ce type d’unité et son efficacité particulière au combat. Comme il s’agit d’une petite unité, la capacité à mener des entretiens avec les anciens combattants n’est pas la même que dans les unités plus nombreuses. L’ouvrage a donc aussi été rédigé pour informer les familles du rôle de leurs proches et pour répondre à certaines questions sans réponse dans l’histoire familiale. On y retrouve de courtes biographies des combattants qui ne sont pas revenus et dont le dernier lieu de repos est géré par la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth.

Vous êtes l’un des rares SCI de Springboard à être issu du monde des arts et de l’histoire. Comment votre formation vous permet-elle de voir de façon créative le processus de commercialisation?

Je pense que ma formation en sciences humaines me donne un ensemble de compétences très différent. Elle me permet de synthétiser l’information technologique que nous recevons et de la traduire d’une manière plus facile à comprendre pour les non-initiés. La pensée critique et la pensée créative, tout comme la communication claire, sont des éléments essentiels de l’expérience des étudiants universitaires, et des aspects importants de notre travail de SCI.

On peut faire un parallèle avec les grands conflits que j’ai étudiés, qui comprenaient différents niveaux de résultats et d’objectifs, de l’individu au national, et comptaient souvent de nombreux acteurs. Nous aussi devons tenir compte de l’intérêt supérieur de nos chercheurs, de nos établissements respectifs et de nos organisations partenaires pour garantir qu’une collaboration est avantageuse pour les deux parties.

Grâce à ma formation en sciences humaines, j’essaie de rester attentif aux possibilités de commercialisation de la recherche en sciences sociales et humaines, ou de rechercher des possibilités de financement en collaboration avec des groupes communautaires qui, dans certains cas, participent déjà à des projets avec nous.

À mon avis, la capacité à financer ces projets est une forme de commercialisation de la recherche qui permet aux partenaires de prendre des décisions fondées sur des données afin de soutenir leur mandat organisationnel.

La commercialisation, ce n’est pas seulement la mise au point d’un gadget ou d’un processus : c’est aussi trouver les fonds nécessaires pour que les professeurs puissent contribuer à l’élaboration de politiques et à la législation, et communiquer les résultats de recherche et les activités universitaires à un public plus élargi.

Je pense qu’il est important que tous nos chercheurs, pas seulement ceux issus du secteur des STIM, sentent qu’ils profitent de notre travail de SCI. En fin de compte, nous voulons les aider à diffuser leurs recherches dans le monde et à laisser leur empreinte en dehors du milieu universitaire.

Grâce à notre nouvelle vision stratégique qui met l’accent sur l’intensité et les répercussions de la recherche, et grâce à notre bureau qui insistera l’année prochaine sur l’innovation sectorielle et les partenariats de recherche, il sera de plus en plus essentiel de rapprocher de façon créative les chercheurs et les partenaires de tous les départements d’UNB.

Comment le réseau Springboard appuie-t-il votre rôle à UNB?

Le réseau Springboard est une ressource unique dont nous disposons en tant que SCI. Nous pouvons mieux soutenir les partenariats industrie-université grâce à la collaboration interétablissements, un atout qui est peu répandu, d’après ce que j’ai vu.

Par exemple, si un de nos établissements n’a pas une quelconque capacité de recherche, l’équipe de recherche d’un autre établissement peut prendre le relais. Nous pouvons également communiquer avec le réseau pour obtenir un « second examen objectif » si nous avons des problèmes ou besoin de conseils, car d’autres ont souvent vécu une expérience semblable dans le passé ou sont confrontés à quelque chose de comparable.

On nous demande parfois si nous considérons d’autres établissements du Canada atlantique comme nos concurrents, et ma réponse est toujours non, ce n’est pas du tout le cas. Je suis heureux de voir les entreprises réaliser leurs activités de R et D dans la région. Idéalement, je préférerais qu’elles travaillent avec UNB, bien sûr, mais si ce n’est pas le cas, je peux les présenter à d’autres établissements et veiller à ce que les activités demeurent dans la région.

Y a-t-il des projets sur lesquels vous travaillez en collaboration avec d’autres établissements de SB?

Je travaille notamment avec l’Atlantic Association for Research in the Mathematical Sciences (AARMS), qui organise un atelier de résolution de problèmes industriels où des étudiants de cycles supérieurs en mathématiques et en statistiques se penchent sur des problèmes industriels présentés dans le cadre de toute une semaine. Le programme, qui fait la tournée de différents établissements d’enseignement chaque été, profite grandement des liens que nous entretenons en tant que SCI de Springboard, car nous apportons notre soutien à la planification de l’événement, à la communication pour la soumission de problèmes ainsi qu’à la promotion. L’événement s’est déjà déroulé à Dalhousie et à UNB, et nous sommes avons bon espoir qu’Acadia en sera l’hôte à l’été 2021.