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#Equipesb Retour Sur Les Histoires À Succès

Chaque trimestre, les membres informent le bureau central de Springboard des réussites et des victoires de leur propre bureau. Ces histoires de réussites sont variées : établissement de partenariats avec l’industrie, obtention de fonds pour de nouveaux projets ou progression d’idées novatrices au sein d’un établissement. Le réseau Springboard a mille et une façons de combler le fossé entre le monde universitaire et l’industrie. Voici donc un aperçu de quelques réussites récentes de nos membres :

UNIVERSITÉ DU NOUVEAU-BRUNSWICK ET KOGNITIV SPARK

Grâce à son partenariat avec Kognitiv Spark, une entreprise du Nouveau-Brunswick qui fournit des solutions de réalité augmentée à l’industrie, le service des partenariats en recherche et en innovation (PRI) de l’Université du Nouveau-Brunswick, propose des visites à distance de ses nombreuses installations de recherche. En effet, c’est avec l’aide du HoloLens 2 de Microsoft et des technologies RemoteSpark de Kognitiv Spark que l’Université peut faire visiter ses installations à distance et ainsi encourager de nouveaux partenariats en R et D et entretenir les partenariats existants.

« Compte tenu des perturbations qu’a entraînées la COVID-19 et de la sensibilisation croissante aux coûts environnementaux, temporels et financiers des déplacements, nous voulions trouver une solution à distance qui offrirait à nos partenaires une occasion simple et immersive de visiter notre campus et d’explorer nos installations de recherche », explique Hart Devitt, directeur du groupe de PRI de l’Université du Nouveau-Brunswick et SCI au sein du réseau Springboard.

« Nous avons un partenariat de recherche à long terme avec Kognitiv Spark, donc le choix de leur plateforme RemoteSpark et du matériel HoloLens 2 s’est fait tout naturellement. »

Dans la croissance de tout écosystème d’innovation, il est essentiel de nouer et d’entretenir des relations d’affaires, surtout dans une région plus petite comme le Canada atlantique. En s’appuyant sur leur relation existante avec Kognitiv Spark, nos membres à l’Université du Nouveau-Brunswick ont pu mettre en œuvre une technologie de pointe et une plateforme sécurisée pour surmonter ce problème de distance.

« Nous sommes toujours heureux de soutenir nos partenaires de l’Université du Nouveau-Brunswick dans leur mise au point d’applications novatrices et intéressantes de la plateforme RemoteSpark, qui visent à résoudre les difficultés associées à la distance. RemoteSpark permet de mettre en contact la personne qui porte le casque HoloLens et la personne qui se trouve à distance : les applications de cette technologie sont vraiment infinies. Nous avons hâte de continuer à travailler avec cette équipe et de voir ce que l’Université du Nouveau-Brunswick sera en mesure de faire grâce à la collaboration à distance par réalité augmentée », affirme Yan Simard, PDG de Kognitiv Spark.

Pour en savoir plus sur cette collaboration et regarder la vidéo expliquant comment on utilise cette technologie, cliquez ici (site Web en anglais).

UNIVERSITÉ DU CAP-BRETON : MASKWIOMIN

Maskwiomin, une entreprise née à l’Université du Cap-Breton, tire son nom de deux termes mi’kmaq : maskwi (écorce de bouleau) et omin (huile). Fondée par Tuma Young et Matthias Bierenstiel, Maskwiomin franchit les étapes vers la commercialisation éthique d’un remède pour la peau fait à partir d’une recette traditionnelle mi’kmaq redécouverte. Le produit contient de l’extrait d’écorce de bouleau, une substance qui a d’excellentes propriétés qui soulagent les peaux sensibles et de nombreuses affections cutanées.

L’extrait d’écorce est composé sous forme de crème ou infusé dans du savon. On en fabrique désormais dans un site commercial à Sydney, en Nouvelle-Écosse, pour des clients de partout au Canada.

L’histoire de Maskwiomin est née il y a plus de 25 ans, quand deux Aînés de la Première Nation de Membertou ont raconté à M. Young une histoire des années 1920 dans laquelle il était question du maskwiomin. Depuis 2013, M. Young et M. Bierenstiel, professeur de chimie à l’Université du Cap-Breton, travaillent ensemble et aux côtés de la Première Nation de Membertou afin de redécouvrir le maskwiomin grâce à des récits, à des activités récréatives et à la science.

À ce jour, les deux hommes ont reçu plus d’un million de dollars de financement pour la recherche en santé de la part des Instituts de recherche en santé du Canada afin d’étudier les bienfaits de l’extrait d’écorce de bouleau sur la santé. Par ailleurs, l’entreprise a récemment reçu le prix de l’innovation dans le cadre des prix Discovery 2021.

Selon le site Web de Maskwiomin, « le projet repose sur les principes de l’Etuaptmumk, ou vision à deux yeux, qui établit un équilibre entre le savoir mi’kmaq et la science. L’un des piliers, qui porte le nom d’Éveil du savoir, a pour but de préserver les connaissances mi’kmaq et de les transmettre à la prochaine génération. »

COLLÈGE D’ART ET DE DESIGN DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE : EOCEANS

Située à Halifax, l’entreprise de logiciels et d’analyse eOceans propose une application et une plateforme qui visent à élargir, à simplifier et à accélérer massivement la recherche, la surveillance et la prise de décisions dans le secteur des océans. C’est à ces fins qu’elles fournissent des données en temps réel, des contrôles de qualité, des analyses, des cartes et des rapports analytiques aux entreprises, scientifiques, décideurs et explorateurs du secteur des océans. L’entreprise cherchait à améliorer l’expérience des utilisateurs de l’application en rendant celle-ci plus conviviale et en améliorant la qualité des données, et c’est là que sont entrés en jeu le bureau de liaison avec l’industrie et Danielle Goodfellow, spécialiste de la collaboration avec l’industrie, pour relever ce défi.

Les réunions ont permis à l’équipe du bureau de liaison avec l’industrie de dégager les défis à relever pour l’entreprise et de jumeler cette dernière avec Michael LeBlanc, professeur agrégé à la division de la conception. L’équipe du bureau a également aidé l’entreprise à obtenir du financement de Nova Scotia Business inc.

Monsieur LeBlanc et son équipe de recherche ont modifié l’application logicielle d’eOceans afin qu’elle soit plus intuitive et conviviale. Ils ont aussi amélioré la qualité des données grâce à un guide de terrain intégré à l’application et à des rapports de conception. Grâce à cette collaboration, l’application d’eOceans est plus facile à utiliser pour les équipes et les explorateurs qui veulent recueillir des données et faire le suivi de ce qu’ils étudient en temps réel.

COLLÈGE DE L’ATLANTIQUE NORD : UNITÉ DE BALAYAGE HYPERSPECTRAL

Grâce à la puissance de l’imagerie hyperspectrale, les professionnels et professionnelles du secteur minier de Terre-Neuve-et-Labrador et d’ailleurs peuvent maintenant voir ce qui se trouve sous la surface de la Terre. En 2020, le Collège de l’Atlantique Nord a reçu l’approbation de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) et du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et de la Technologie pour le lancement d’une unité de balayage hyperspectral (UBH) au Collège.

Le projet prévoyait notamment la mise au point d’un ensemble de technologies permettant de numériser et d’interpréter des carottes de diamant provenant du secteur minier restées sur les tablettes pendant de nombreuses années dans les bâtiments à carottes de la province. L’industrie minière s’est immédiatement intéressée à ce projet et a reconnu les avantages potentiels de telles innovations pour l’exploration et la prolongation de vie des mines dans toute la province et au Canada.

Au début de 2021, l’entreprise montréalaise Photon etc. a livré au Collège le système personnalisé qu’elle avait construit. Le système comprend une caméra RVB à haute résolution et toute une gamme de capteurs hyperspectraux (VNIR, SWIR, MWIR et LWIR). Il rend possible l’imagerie d’une boîte de carottes de forage toutes les unes à deux minutes. L’unité est installée dans un conteneur d’expédition modifié d’environ six mètres, ce qui permet de la déplacer vers les carottes de forage. Au cours de l’été 2021, l’unité a été utilisée au Labrador et dans le nord de l’Ontario, numérisant des carottes pour nos partenaires industriels, avant de revenir à Pasadena, à Terre-Neuve-et-Labrador, pour numériser des carottes appartenant au gouvernement provincial. Pour compléter le système mobile de balayage des carottes de forage, le Collège s’est également équipé d’un système VNIR-SWIR qui est installé en permanence sur son campus du chemin Topsail, à St. John’s. Un système VNIR-SWIR monté sur un véhicule aérien sans pilote viendra couronner le tout au début de 2022.

On s’attend à ce que l’UBH ait des applications dans d’autres secteurs, notamment l’agriculture, la sylviculture et l’aquaculture. Il serait possible d’installer les caméras sur différents véhicules de transport afin d’accéder à des zones éloignées, soit par voie terrestre ou aérienne.

« Le projet de balayage hyperspectral permet à l’industrie locale d’avoir accès à la meilleure technologie qui soit et donne à nos étudiants et étudiantes la chance de travailler auprès de l’industrie pour régler des problèmes concrets à l’aide de ces outils. Nous formons ainsi la prochaine génération de personnel hautement qualifié. » — Gary Thompson, directeur de l’innovation industrielle, Collège de l’Atlantique Nord